Mon personnage
Nom avec évolution: Wolverine.
Clan: Solitaire.
Rang: //
Lune (âge): 47 lunes (soit presque 4 ans).
Sexe: Mâle.
Race: Inconnue.
Origines: Domestique.
"C'est ma vie c'est ma philosophie..."
"Un passé parmi tant d'autres..."
Paralysé. Quel autre mot pouvait décrire aussi véritablement mon état ? Je reculais, encore et encore, aussi loin que je pouvais, au fond de la boîte rouillée. La barrière métallique qui m'avait, pendant les quelques lunes passait ici, empêché de partir, venait à l'instant de s'ouvrir, et une main gantée s'approchait dangereusement de moi. Je montrai les crocs, mais rien ne fit. Que pouvais-je faire d'autres ? Après avoir passé toute mon enfance ici, dans ma boîte, observant des chats qui venaient, qui partaient, qui transpiraient la sueur, le froid, le sang et puis surtout, la peur... Observant même quelquefois des chatons miaulant de faim, n’ayant que pour seul abreuvage, de l'eau. Moi-même je n'étais encore qu'un chaton... je n'avais que 7 lunes, mais à cet âge-là, ici, on était déjà grand. Grand, désorienté et fou. Alors, quand ce fut mon tour de découvrir ce qui arrivait aux autres, je n'avais nullement envie d'y aller. Car, derrière la paroi vitrée de la porte, nous, les chats du dessus, on voyait tout. On voyait nos camarades, couverts de sang dans une salle aussi blanche que la neige, ne bougeant plus, à qui on leur ôtait leur fourrure et qui ne revenaient jamais... Était-ce mon destin de survivre ? Peut-être, car au moment où la main m'agrippa, malgré mes griffes et mes crocs, une porte s'ouvrit brusquement, laissant rentrer d'autres bipèdes qui, miraculeusement, firent fuir les miens. Je m'immobilisai, haletant, essayant désespérément de rassembler mes esprits. Mais, à la vue du grillage métallique ouvert, celui qui pendant des lunes m'avait restreint dans une boîte mesurant à peine une queue-de-renard, tout ce que j'avais de raison m'échappa et je m'enfuis ventre à terre ; c'était la première fois que je courais de ma vie. J'arrivai à l'orée d'une forêt, tâtonnant du bout de la patte l'herbe, une texture qui m'était inconnue, puis repartit, laissant mes pattes prendre leur liberté jamais acquise alors, poussé par une force inconnue qui me fit parcourir pendant des jours et des jours de vastes contrées. Je découvris alors le monde ; de nouvelles odeurs, saveurs, sons, les paysages, les orages, les lacs, les rivières, les oiseaux, les rongeurs, la chasse... les montagnes... la vie. La liberté. Devant ces vastes parois rocailleuses qui surplombaient la montagne, je m'arrêtai enfin, mes coussinets tout feu et flammes. Je levai la tête, contorsionnant mon cou, essayant d'apercevoir derrière les nuages, le bout de la montagne. Mais je ne pus y parvenir et c'est peut-être ça qui, inconsciemment, me fit faire halte à cet endroit et à le désigner comme mon territoire. J'escaladai alors la falaise, failli me rompre les os mille et une fois, jusqu'à atteindre le plateau ou plutôt, le sommet de la montagne. Je m'assis, enroulai ma queue autour de mes pattes, et regardai l'horizon avec comme l'impression, un sentiment de liberté, de pouvoir... Je me sentais maître. Bizarrement, à défaut des tous ce temps passé en cage où j'éprouvai à longueur de journée de la haine, de la peur, de la tristesse, de la mélancolie et tout autres sentiments ne laissant pas placent à la joie, ici, alors qu'enfin la vie me souriait, je n'éprouvai rien. Juste un vaste vide en moi et des brûlures internes que même l'eau ne pouvait apaiser. Je repensai sans cesse à ces cages, à ces bipèdes, à ces odeurs monstrueuses, à ce sang... Mais tout cela sans tristesse. Sans haine. Clignant des yeux, je repartis dans la direction opposée, de l'autre côté de la montagne. Je descendis rapidement, faisant rouler les cailloux sous mes pattes. Je m'arrêtai à une grotte, inhabitée vue les senteurs, et je m'installai là. Cette grotte devint mon repère, un repère inviolable. Nourris de l’expérience de la vie par tout ce chemin parcouru, je devins rapidement un très bon chasseur, l'instinct du félin reprenant le dessus. Ce fut bien des lunes plus tard, que je découvris l'existence des clans, à l'orée de mon territoire. Car en effet, il m'est arrivé de me balader dans la forêt, l'envie de voir le monde étant plus forte depuis ma captivité et c'est comme cela que je découvris le code du guerrier, les assemblées, le clan des Étoiles, etc... Et c'est comme cela que les clans découvrirent mon existence également, respectant ainsi mes frontières. Mon territoire se limitant jadis à ma grotte, je l'étendis pour pouvoir avoir un terrain de chasse,aux frontières du clan de l'ombre qui possédait également une partie de la montagne. Tout cela, c'est mon histoire, elle était écrite, c'était le destin. Mais je sais bien que mon chemin ne limite pas à cela, qu'il est déjà tout tracé et que j'ai encore un bout à parcourir. Je m'appelle Wolverine et malgré tout ce que j'ai enduré, je n'ai que 47 lunes.
"Mon pelage, mes yeux, mon corps unique..."
Je n'ai jamais eu l'occasion pendant ma captivité de me voir, de me regarder. Je ne me voyais qu'au regard des chats, qu'à mes pattes. Ce fut lorsque je découvris la pluie, faisant naissance à des flaques, que j'apparus à mes propres yeux. Je suis grand, très grand. Mes épaules sont larges, mes moustaches épaisses et mes oreilles touffues. Ma queue est la plupart du temps en panache et mon pelage est brun, constellé de rayures plus foncées. Quand je découvris mes yeux, un sentiment étrange me traversa : je les voyais à travers eux. Peut-être était-ce juste ça le plus étrange ? En tout cas, ils sont verts et cela me trouble beaucoup car le vert est la première couleur qui m'est apparue de la nature : l'herbe lorsque je m'échappai des bipèdes. Et cela, je ne suis pas prêt de l'oublier.
"Mon mental, bon ou mauvais?"
Avant, cela ne me préoccupait pas. Tout ce qu'il me fallait faire, c'était survivre. Mais lorsque l'horizon m'apparut, en haut de la montagne, je pensais, je réfléchis librement, pour la première fois. Lorsque je m'aperçus de ne ressentir aucune émotion, cela ne m'étonna même pas ; à force de captivité, d'horreur, de haine et de peur, je ne ressentais plus rien. C'était comme si, toutes ces émotions s'étaient échappées en même temps que moi. De plus, je n'ai jamais ressenti la joie ou l'amour et le fait que mon corps s'était vidé, je ne sais pas si je pourrai à nouveau un jour le remplir... Ma rencontre avec les chats des clans se fit mouvementée et se termina par un combat. N'ayant jamais eu à avoir de relation avec d'autres félins, je ne sais pas comment m'y prendre car dans les cages, on ne se parlait pas de peur qu'un jour, celui avec qui on avait loué la moindre trace d'amitié, parte avec les bipèdes. Peut-être un jour cela changera ?
Toi, comment t'es qu'on te mange
Prénom: On fait un pendu ? E _ _ _ _
Âge: 175 lunes.
Couleur de tes yeux ( obligatoire è_é): Vert
Code du règlement: Okey